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Learning expedition : l’herbe est-elle vraiment plus verte hors UE ?

Lorsqu’il est question d’étudier la tech scene, il est de bon ton de partir s’immerger dans la Silicon Valley ou encore à New York City. Le Vieux continent est-il si largué à ce point ? Pas vraiment. Comme nous allons le voir, l’Europe tech scene est de plus en plus dynamique. Eoit un terrain propice à une learning expedition fructueuse.

Le volcan technologique du Vieux continent se réveille

Pourquoi aller chercher au diable vauvert ce que l’on peut trouver à portée de main ou presque ? Londres, Berlin, Stockholm et Paris sont des hubs technologiques qui ne cessent de prendre de l’ampleur, d’après un rapport de la société d’investissements Atomico. Mais celle-ci souligne également que l’entreprenariat high-tech bourgeonne aux 4 coins de l’Europe, notamment du côté de Munich et de Copenhague. Les raisons de ce sursaut ? Une prise de conscience globale du monde de l’entreprise que l’avenir sera technologique ou ne sera pas.

À titre d’exemple, 2/3 des grandes entreprises européennes ont réalisé un investissement direct dans des sociétés technologiques, tandis qu’un tiers d’entre elles ont fait l’acquisition d’une société technologique depuis 2015. Cette nouvelle est d’autant plus importante que cela concerne aussi les entreprises old school dont le business model ne repose pas sur la technologie, par exemple les magasins traditionnels ou encore les constructeurs automobiles.

Le rapport d’Atomico relève également que l’Europe compte plus de développeurs qu’escompté, et qu’ils ont de plus en plus la fibre entrepreneuriale. Les données de Stack Overflow tordent le cou aux préjugés qui affirment péremptoirement que les États-Unis comptent plus de profils technologiques que l’Europe : elles recensent 4,7 millions de développeurs en Europe contre « seulement » 4,1 millions aux États-Unis. Ceci est corroboré par le fait que la moitié des organismes de premier plan dédiés à la recherche informatique sont basés en Europe, l’ETH de Zurich étant considéré comme le meilleur du monde.

La Station F (anciennement la halle Freyssinet), ou se doter des moyens de ses ambitions

Avec la station F, la Ville lumière dispose d’un projet pour le moins ambitieux : son objectif est de devenir le plus large vivier de start-ups du monde. Financé par Xavier Niel himself pour la bagatelle de 250 millions d’euros, la Station F devrait accueillir environ 1.000 start-ups ; Facebook a notamment prévu de s’y implanter, ainsi que l’incubateur de HEC. Les locaux de la halle Freyssinet offriront 34.000 m² d’espace pour développer les idées technologiques les plus innovantes. À 195 € la location du bureau au mois, les candidats risquent de se bousculer au portillon. La Station F sera opérationnelle à partir de l’année prochaine, tandis que la procédure de candidature est d’ores et déjà ouverte. Elle s’annonce déjà comme « the place to be » pour une learning expedition en 2017 au meilleur rapport qualité-prix.

Slush, l’événement start-up qui monte

Slush avait démarré en tant que modeste rassemblement d’étudiants. Aujourd’hui, l’événement attire plus de 10.000 personnes, dont des centaines de start-up, des journalistes et des business angels en provenance des 4 coins de la planète. Une nouvelle preuve que l’Europe tech scene est définitivement sortie de sa torpeur pour devenir une destination tout aussi intéressante que les classiques américains pour une learning expedition.

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